Mondial de hockey féminin: Le petit côté pitbull de Marie-Philip Poulin | Only Sports And Health

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UTICA, New York | Le sourire fendu jusqu’aux oreilles qu’affichait Marie-Philip Poulin après avoir eu maille à partir avec Noemi Neubauerova en fin de rencontre, samedi soir, est une bonne nouvelle pour la formation canadienne.

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«Si je touche leur gardienne, je sais que quelqu’un va venir me voir!» a simplement laissé tomber la capitaine après sa demi-finale du Championnat du monde de hockey féminin.

L’attaquante tchèque n’était pas contente de voir Poulin foncer sur sa gardienne alors que le pointage était déjà de 4 à 0. Les deux athlètes ont échangé quelques coups avant de prendre les deux le chemin des bancs des punitions pour rudesse.

La Beauceronne de 33 ans, qui a toujours joué avec intensité et hargne, semble s’amuser à déranger ses adversaires plus la compétition avance. Parce que sa blessure à un genou ne lui permet pas de remplir le filet.

En fait, elle n’a que deux mentions d’aide en six parties. Néanmoins, il se passe toujours quelque chose quand la numéro 29 est sur la glace.

«J’ai eu une petite conversation avec elle à l’hôtel et je lui ai dit qu’elle allait trouver une façon d’avoir un impact, a raconté l’entraîneur-chef Troy Ryan. Si sa jambe ne veut pas collaborer durant ce tournoi, elle va tout de même se rendre utile. Certains de ses jeux sont simplement magiques, alors elle réussit à connaître du succès.»

«Il y a de l’émotion lors de chaque match dans un Championnat mondial. Les deux équipes veulent gagner. Je respecte beaucoup les Tchèques, parce que c’est ça qu’il faut, que ça soit intense», a commenté Poulin.

Une question de possession

Et de l’intensité, il y en aura dimanche, en finale, dès 17h. L’affrontement au tour préliminaire entre les deux puissances a donné lieu à du jeu robuste et rapide, peut-être un peu plus que d’habitude. Malgré la défaite de 1 à 0 subie en prolongation, lundi, le clan canadien demeure optimiste.

«Ce soir (samedi), on a eu plusieurs changements de lignes sur la même séquence, a observé Poulin. On passait beaucoup de temps dans la zone adverse, en possession de la rondelle. Le trio suivant était top shape et il faudrait garder ça demain (dimanche).»

«On a créé des chances offensivement en utilisant notre vitesse, on n’a pas trop manié la rondelle, on l’envoyait vite au filet et d’autres allaient faire l’écran. Ç’a porté fruit. On a démontré qu’on est capables de créer de l’offensive de façon différente», a ajouté la gardienne Ann-Renée Desbiens.

Des Américaines plus jeunes et plus rapides?

Bien avant le début du Mondial, plusieurs observateurs ont collé l’étiquette de favorites aux Américaines. Parce qu’elles évoluent à la maison et aussi parce qu’elles forment un groupe plus jeune et possiblement plus rapide que les Canadiennes. Une analyse qui n’ébranlait pas Ryan à moins de 24 heures de la finale.

«Peu importe ce qui arrivera (dimanche), je dirai toujours que j’aurais choisi la même équipe à 100%. Ce fut la formation la plus facile à sélectionner depuis que je suis avec Hockey Canada. Je ne sais pas même quel âge ont les filles! Nous avons seulement choisi les joueuses disponibles que nous jugions les meilleures», a dit l’entraîneur.



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